Comment enregistrer votre propre CD ?

Conseil musique et chant

Rien que l’idée vous fait frissonner : Avoir votre nom, là, gravé sur un CD, comme un vrai Pro de la chanson. Mais toute chose idéale se mérite.

Il existe 8 étapes incontournables que Maxicasting vous détails ci-dessous :

1) Former un groupe

Que vous soyez chanteur, guitariste, bassiste… vous avez impérativement besoin des autres membres du groupe. Alors soit vous avez depuis longtemps les mêmes acolytes, soit vous allez devoir faire fonctionner le bouche à oreille. Les facs, scènes ouvertes et autres lieux de concentration de jeunes, accueilleront avec enthousiasme votre petite annonce.

2) Trouver un nom sympa

Cela peut paraître accessoire mais c’est pourtant indispensable. Tout comme votre nom ou votre pseudo, le nom du groupe va suivre ce dernier toute sa vie ! Le choix doit donc être réfléchi. Soyez créatifs, drôles ou inspirez vous des produits de la vie courante ou de consommation comme là fait le chanteur du groupe Oasis qui a choisi ce nom en raison de son adoration pour la boisson aux fruits. En clair, soyez percutants et originaux dans votre recherche, ludique s’il le faut et surtout bien en accord avec votre style de musique.

3) Demander un coup de pouce

La rage au ventre, voici venu le temps de la constitution d’une tirelire. Produire un CD n’est pas gratuit. L’ADAMI aide à la création de spectacles et à l’enregistrement de CD, à hauteur de 30% du budget global, il y a tout de même quelques impératifs : posséder une forme juridique, d’être affilié aux caisses grises, à l’URSSAF et aux congés du spectacle.

Site de L’ADAMI : www.adami.fr

4) Enregistrer en studio

Il va vous falloir réaliser un enregistrement 4 pistes ou 8 pistes, en home-studio (avec du matériel d’appartement, plus rapide et financièrement avantageux) ou studio pro. Ensuite, il faudra passer à l’étape gravure-pressage. Après les échantillons appelés « tests pressing », direction le pressage définitif.

5) Déposer son oeuvre à la SACEM

La Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique protège et gère les droits des créateurs français et étrangers. Rien ne vous oblige à y souscrire mais franchement, ce serait une erreur de ne pas le faire. Si vous comptabilisez 5 oeuvres à votre actif dont une au moins commercialisée ou diffusée, vous avez droit, moyennant une centaine d’euros, à bénéficier du bon génie SACEM, qui dispose de 13 délégations régionales.

Site de la SACEM : www.sacem.fr

6) Fignoler la pochette du disque

Dans le meilleur des cas, demandez l’intervention d’un graphiste professionnel ajoutée à la recette photograveur-imprimeur. Opération certes coûteuse, mais il faudra y songer sérieusement si vous souhaitez distribuer vous même votre disque. Pour les petites bourses désirant envoyer un résultat clean à un directeur artistique pas vraiment maniaque, l’autre solution serait une simple sortie laser couleur collée sur carton.

7) Trouver un manager

Dès vos débuts, celui qui est choisi pour être votre manager doit s’occuper de chercher des concerts où vous pourrez vous produire, imaginer et diriger la promotion et d’une manière générale, négocier votre carrière discographique. Il va donc surtout être déterminant tant que vous serez indépendant. Une fois signé dans un label, ce sont les dirigeants de ce dernier qui prendront votre carrière en main.

8) Distribuer votre bébé

3 solutions s’offrent à vous, soit distribuer votre CD chez des disquaires accueillant des albums auto-produits, soit contacter un directeur artistique ou comme l’a fait judicieusement la chanteuse Lorie, mettre votre titre en téléchargement sur internet. Votre CD mixé et enregistré en main, direction le bureau de poste le plus proche. Accompagnez votre envoi d’un document où apparaîtra l’historique éventuel du groupe, un bref CV des musiciens et éventuellement les coordonnées de votre manager.

Sachez que les directeurs artistiques arpentent régulièrement les concerts d’où l’intérêt d’en faire un maximum, selon les conseils et pistes de votre manager ou via nos offres de castings